mardi 29 mai 2012

Très chers co-auteurs...

Je viens d'examiner vos blogs à la loupe, et suis contente de vous annoncer que quatre d'entre vous avez obtenu la meilleure note que l'on puisse obtenir pour un tel travail! Les deux autres notes sont aussi très acceptables, et pourraient peut-être encore être améliorées si vous acceptiez de développer un peu vos activités (blog de 1º ESO) et d'améliorer le système de correction (blog de 2º ESO).

Pour ce qui est de ce dernier point... je vous suggère de regarder ce qu'a fait l'une d'entre vous pour "camoufler" un peu les réponses: allez pour ce fait sur la page des élèves de troisième. Une autre solution intéressante est celle qu'ont adoptée les auteurs (le mot "autrice" n'existant pas....) des blogs des élèves de quatrième et de "1º BAC niveau inférieur" pour certaines de leurs activités.

De ce fait, je voulais vous suggérer, en tant que dernière activité en relation avec ce blog, de consacrer une classe à essayer vous-mêmes de réaliser les activités de vos co-auteurs, ce qui vous permettrait en plus de leur écrire un petit commentaire sympathique (pour les commentaires antipathiques allez sur un autre blog!!!), ce qui est toujours agréable à lire!

Je profite de ce dernier message en tant que coordinatrice ( à partir de maintenant j'entrerai sur le blog en tant que lectrice et ou "commentatrice") pour vous féliciter une fois de plus pour cet EXCELLENT TRAVAIL!

Comme on dit en France: TOUTES MES FICELLES DE CALEÇON! (si le lien explicatif ne suffit pas, demandez à votre prof de français de vous expliquer le pourquoi de cette expression...)

3 commentaires:

  1. Bonjour à tous: cela fait longtemps que je suis deconnectée de tout ce monde virtuel. Donc, pour me mettre au courant, je viens de jeter un coup d’oeil au contenus du blog et je suis merveillée de voir le résultat de vos travaux (de la coordinatrice, des blogueurs et blogueuses et j’imagine que de beaucoup d’autres élèves qui ont participé aux activités proposées).Ce blog est la récompense à vos efforts en communs. Je crois que cette expérience aura été très positive, parce que, en temps que vous avez appris la langue française, vous avez pu apprendre aussi à travailler avec des outils qui nous offrent les nouvelles technologies, ce qui est très important de nos jours, et on ne peut pas oublier que de cette façon vous avez bien étudié, lu ou connu beacoup de choses sur ce genial poète que fut Lorca et son oeuvre littéraire. Alors, mes félicitations à tous et bon courage aux élèves de terminale pour leur examen de “selectividad” qui est très proche: il ne vous reste qu’un dernier effort et après cela, les grandes vacances vous attendent.
    Moi, comme j’avais promis, j’ai voulu faire une petite aportation finale à cet hommage à Lorca, avec une nouvelle traduction du poème “Le sang versé”. J’espère qu’elle vous plaît.
    Bises.

    La sangre derramada
    (Llanto por la muerte de Ignacio Sánchez Mejías)

    ¡Qué no quiero verla!

    Dile a la luna que venga,
    que no quiero ver la sangre
    de Ignacio sobre la arena.

    ¡Que no quiero verla!

    La luna de par en par,
    caballo de nubes quietas,
    y la plaza gris del sueño
    con sauces en las barreras

    ¡Qué no quiero verla!

    Que mi recuerdo se quema.
    ¡Avisad a los jazmines
    con su blancura pequeña!

    ¡Qué no quiero verla!

    La vaca del viejo mundo
    pasaba su triste lengua
    sobre un hocico de sangres
    derramadas en la arena,
    y los toros de Guisando,
    casi muerte y casi piedra,
    mugieron como dos siglos
    hartos de pisar la tierra.

    No.

    ¡Qué no quiero verla!

    Por las gradas sube Ignacio
    con toda su muerte a cuestas.
    Buscaba el amanecer,
    y el amanecer no era.
    Busca su perfil seguro,
    y el sueño lo desorienta.
    Buscaba su hermoso cuerpo
    y encontró su sangre abierta.
    ¡No me digáis que la vea!
    No quiero sentir el chorro
    cada vez con menos fuerza;
    ese chorro que ilumina
    los tendidos y se vuelca
    sobre la pana y el cuero
    de muchedumbre sedienta.
    ¡Quién me grita que me asome!
    ¡No me digáis que la vea!
    No se cerraron sus ojos
    cuando vio los cuernos cerca,
    pero las madres terribles
    levantaron la cabeza.

    Y a través de las ganaderías,
    hubo un aire de voces secretas
    que gritaban a toros celestes,
    mayorales de pálida niebla.

    No hubo príncipe en Sevilla
    que comparársele pueda,
    ni espada como su espada,
    ni corazón tan de veras.
    Como un río de leones
    su maravillosa fuerza,
    y como un torso de mármol
    su dibujada prudencia.
    Aire de Roma andaluza
    le doraba la cabeza
    donde su risa era un nardo
    de sal y de inteligencia.
    ¡Qué gran torero en la plaza!
    ¡Qué gran serrano en la sierra!
    ¡Qué blando con las espigas!
    ¡Qué duro con las espuelas!
    ¡Qué tierno con el rocío!
    ¡Qué deslumbrante en la feria!
    ¡Qué tremendo con las últimas
    banderillas de tiniebla!
    Pero ya duerme sin fin.
    Ya los musgos y la hierba
    abren con dedos seguros
    la flor de su calavera.
    Y su sangre ya viene cantando:
    cantando por marismas y praderas,
    resbalando por cuernos ateridos
    vacilando sin alma por la niebla,
    tropezando con miles de pezuñas
    como una larga, oscura, triste lengua,
    para formar un charco de agonía
    junto al Guadalquivir de las estrellas.

    ¡Oh blanco muro de España!
    ¡Oh negro toro de pena!
    ¡Oh sangre dura de Ignacio!
    ¡Oh ruiseñor de sus venas!

    No.
    ¡Que no quiero verla!

    Que no hay cáliz que la contenga,
    que no hay golondrinas que se la beban,
    no hay escarcha de luz que la enfríe,
    no hay canto ni diluvio de azucenas,
    no hay cristal que la cubra de plata.
    No.
    !Yo no quiero verla!

    J'envoie la traduction dans un autre message parce que le texte est trop long.

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  2. Et maintenant, ma traduction, que gentiment Corinne corrigera:

    Le sang versé (Pleurs par la mort d'Ignacio Sánchez Mejías)
    Que je ne veux pas la voir!

    Dis-toi à la lune qu’elle vienne,
    que je ne veux pas voir le sang
    d’Ignacio sur le sable.

    Que je ne veux pas la voir!

    La lune toute grande
    cheval de nuages inmobiles
    et la place grise du sommeil
    avec des saules à côté des barres

    Que je ne veux pas la voir!

    Que mon souvenir se brûle.
    Appellez les jasmins
    Avec sa blancheur petite!

    Que je ne veux pas la voir!

    La vache du vieux monde
    passait sa triste langue
    sur une gueule de sangs
    versés sur le sable
    et les toros de Guisando,
    presque mort et presque pierre,
    beuglèrent comme deux siècles
    Fatigués de marcher sur la terre.

    Non.

    Que je ne veux pas la voir!

    Les escaliers monte Ignacio
    Avec toute sa mort sur le dos
    Il cherchait l’aube,
    Et l’aube n’était pas.
    Il cherche son profil sûr
    Et le sommeil le désorient.
    Il cherchait son beau corps
    Et il trouva son sang ouvert.
    Ne me dites pas de la voir!
    Je ne veux pas ressentir le jet
    chaque fois avec moins de force
    ce jet qui illumine
    les gradins et se renverse
    sur la panne et sur le cuir
    De foule assoiffée.
    Qui me crie que je regarde!
    Ne me dites pas de la voir!
    Ses yeux ne se fermèrent pas
    quand il vit les cornes proches,
    mais les mères terribles
    levèrent la tête.

    Et par les élevages
    il eut un air de voix secrètes
    qui criaient à des toros célestes,
    majoraux de brouillard blême.

    Il n’y eut pas de prince à Séville
    qui pouvait le lui comparer,
    ni d’épée comme son épée
    ni de coeur si vrai.
    Comme un fleuve de lions
    sa force merveilleuse,
    et comme un torse de marbre
    sa prudence dessinée.
    Un air de la Rome andalouse
    lui dorait la tête
    où son rire était un nard
    de sel et d’intelligence.
    Quel grand torero sur les arènes!
    Quel grand montagnard sur la montagne!
    Comme il est mou avec les épis!
    Comme il est dur avec les éperons!
    Comme il est tendre avec la rosée!
    Comme il est éblouissant à la foire!
    Comme il est terrible avec les dernières
    banderilles de ténèbres!
    Mais il dort déjà sans fin.
    Déjà les mousses et l’herbe
    ouvrent avec des doigts sûrs
    la fleur de son crâne.
    Et son sang vient déjà en chantant:
    en chantant par des marais et des praieries,
    en glissant par des cornes grelottants
    en chancelant sans âme par le brouillard
    en trébuchant avec mille sabots
    comme une longue, obscure, triste langue,
    pour former un flaque d’ agonie
    À côté du Guadalquivir des étoiles.

    Oh, le mur blanc de l’Espagne!
    Oh le toro noir de peine!
    Oh le sang dur d’Ignacio!
    Oh le rossignol de ses veines!

    Non.
    Que je ne veux pas la voir!

    Qu’il n’y a pas de calice pour la contenir
    qu’il n’y a pas d’hirondelle pour la boire
    il n’y a pas de givre pour la refroidir
    il n’y a pas de chant ni de déluge de lis,
    ni de vitre qui la couvre d’argent.
    Non.
    Je ne veux pas la voir!

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  3. Merci beaucoup Maria José pour ton commentaire et pour ton travail. Je te le corrigerai dès que possible et mettre tout de suite une nouvelle entrée pour que tout le monde sache que ta traduction est là, prête à être lue.

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